Abattre un arbre en conscience

D’un parcours scolaire dans le domaine des travaux forestier, je me destinai à être bucheron. Et oui, même si cela peut surprendre au vue du changement d’orientation que j’ai suivi ensuite, il n’en est pas moins que mon rapport à la nature a toujours été omniprésent.
Aujourd’hui, même si j’exerce une tout autre activité, il m’arrive encore d’endosser le rôle de bucheron dans le cadre privé. Et c’est comme ça qu’est venu l’idée de faire un article non pas sur la technique d’abattage mais plutôt sur la façon de le faire d’un point de vue subtil et vibratoire :
Etre en conscience pour respecter les forces de la nature et entretenir une relation respectueuse de l’environnement.
Quoi qu’en pense certains, le bucheronnage ne consiste pas à « abattre » des arbres juste pour le plaisir. Derrière cela il y a une démarche que l’on nomme « sylviculture ».
La sylviculture.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la sylviculture n’est pas récente. Selon certains, elle pourrait avoir des racines probables dans la Préhistoire et en Chine. Il faudra attendre le 18e siècle pour voir apparaitre les pères fondateurs de cette science et de cet art. Par la suite les écoles de sylviculture ont cherché à rassembler les secrets et savoir-faire afin d’uniformiser les pratiques et de partager les connaissances.
Personnages célèbres de la sylviculture :
Duhamel du Monceau (1700-1782).
Georg Ludwing Hartig (1764-1837)
Heinrich Cotta (1763-1844).
Bernard Lorentz (1774-1865)
Adolphe Parade (1802-1864)
La sylviculture peut se résumer par une gestion de développement durable de la forêt par des moyens d’actions variées : boisement, reboisement, défrichement, déboisement pour entretenir et préserver le patrimoine forestier. Sans oublier les notions d’écologie et de biodiversité nécessaire au vivant. Car au sein de la forêt, les arbres ne sont pas les seuls à y habiter, il existe tout un écosystème complexe : végétaux, animaux, champignons, organismes unicellulaires qui interagissent ensemble pour maintenir un état d’harmonie.
Avec cette notion de biodiversité, de respect de la nature et du rapport au vivant nous ouvrons la porte à une autre réalité, à une relation plus intime, plus sacrée voir ésotérique avec l’environnement naturel. Cela peut faire sourire et pourtant, certaines traditions continuent de porter un regard bienveillant sur la nature et sur la nécessité pour l’Homme de la préserver et d’entretenir une relation harmonieuse. S’il est courant de rencontrer cette philosophie dans le chamanisme, le druidisme ou encore le shintoïsme il est plutôt rare de l’adopter dans notre société moderne. Et pourtant, ce n’est pas impossible de concilier confort moderne, évolution de la société et respect de la nature. Le plus bel exemple reste celui de l’Islande. Là-bas, croire en l’existence d’une force ou intelligence invisible de la nature n’est pas que folklorique. Les Islandais prennent en compte la présence des êtres de la nature dans la construction de leurs infrastructures (routes, voies ferrées, etc) et de leurs habitations. Ainsi certaines routes peuvent avoir des contournements dans leurs tracés afin d’éviter d’abimer et de détériorer un espace sacré, un arbre maître… N’est-ce pas une belle démonstration de la possibilité de faire coexister tradition et modernité, nature et vie moderne ?
Protocole pour l’abatage d'un arbre.

Avec ce protocole nous allons entrevoir la dimension subtile et sacrée qui anime un arbre. Pour cela, différents outils sont à votre disposition, vous pourrez choisir celui qui vous convient, passons-les en revue :
Les outils bioénergétiques : pendule, baguettes en L, …
Les facultés extra-sensorielles : clair ressenti, clair voyance, intuition, télépathie, …
Dans le cas où aucun de ses moyens ne vous parle, pas de panique ! parlez simplement avec votre cœur. Exprimez vos difficultés dans la réception des informations car vous n’êtes pas à l’aise avec ce type de communication. Faites les choses avec sincérité et respect et tout ira pour le mieux.
1. Prendre contact avec l'arbre en question soit de manière subtile (par la pensée) soit par contact, en touchant l’écorce.
2. Prenez un moment pour vous relier aux esprits de la nature (EDLN) présent. S’il vous est difficile d’avoir conscience de ces êtres, dites-vous simplement qu’il s’agit d’archétypes représentant les manifestations subtiles des forces de la nature. Il n’est pas nécessaire d’y croire pour effectuer cet acte. Le seul objectif est de développer une attitude de respect en prenant conscience des aspects subtils présents dans l’environnement.
3. Exprimer clairement les raisons qui vous pousse à devoir l'enlever : risque de chute, problème d’emplacement, maladie, bois de chauffe…
4. Demander à l'esprit de l'arbre, le « Faune » s’il est d’accord avec votre démarche et s’il est d’accord pour partir. Si ce n’est pas le cas, essayez d’en connaitre les raisons :
Attendre un autre jour, un moment plus propice. Dans ce cas demandez quand ?
Besoin d’une offrande. Dans ce cas déposez au pied de l’arbre du miel, une fumigation d’encens, des cristaux, de l’eau sacrée ou de l’alcool.
Un message à transmettre.
Un nouvel habitat à construire dans le cas d’écureuil, oiseaux…
Un nouvel arbre à planter. Recherchez quelle essence et où la planter.
Le Faune a besoin d’aide pour rechercher un nouvel habitat.
…
5. Une fois que tout est OK, vérifiez bien qu’’il n’y a plus d’habitants dans l’arbre (faune, élémentaux…).
6. Une fois l’abattage effectué, il vous reste à vérifier :
S’il faut nettoyer la mémoire de l’arbre qui vient d’être abattu.
Si le Faune est heureux dans son nouveau lieu.
Si des zones du terrain et/ou de l’habitation ne sont pas perturbés après que l’arbre a été enlevé.
Dans le cas d’une procédure à plus grande échelle (abattage de plusieurs arbres) la procédure reste globalement identique à la seule différence que vous n’allez pas vous adresser à chaque arbre mais au groupe entier, c’est ce que l’on nomme « l’âme groupe ».
Concernant les souches d’arbres, une prudence s’impose si celles-ci sont proches d’un lieu de vie. Une souche qui pourrit dans le sol rayonne des ondes nocives (vert négatif).
Esprit de l'arbre, qui es-tu ?

Qui est donc cet esprit qui anime l’arbre ? Si aujourd’hui le terme « conventionnel » est le « Faune » pour parler de l’esprit qui vit dans l’arbre. Cette pensée n’est pas nouvelle, elle est présente dans plusieurs cultures auxquels des noms et représentations différentes sont donnés (« hamadryade » dans la mythologie Grecque, « kukunochi » au Japon…).
Ces êtres qui incarnent une force de la nature ont un rôle à jouer pour maintenir l’équilibre. En fait ce n’est pas tant la représentation qui est importante mais bien le rôle qu’ils incarnent et les enjeux psycho-spirituels qu’ils nous amènent à vivre.
Concernant le Faune, la plupart du temps il est présenté comme un être avec le corps d’un humain, des petites cornes sur la tête et des jambes de bouc. Il nous met en contact direct avec les forces de vie terrestre, en prenant conscience que nous faisons partie d’un écosystème où chacun à sa place. Il peut aider à savoir comment soigner un arbre.